9 Pratiques faciles pour être une famille plus heureuse

9 pratiques faciles pour être une famille plus heureuse

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Nous aspirons tous au bonheur et pourtant nous nous prenons les pieds dans le tapis: Parfois,. le bonheur n’est pas loin et demande seulement que nous reconsidérions certaines de nos habitudes ou croyances. Voyons voir lesquelles avec ces 9 pratiques faciles pur être une famille plus heureuse.

1 – Arrêtez-vous aux faits et non à vos interprétations

Vous pouvez par exemple vous dire « il me regarde avec insolence », mais cette pensée vous est inutile dans la relation, car elle vous énerve : Contentez-vous de vous dire « il me regarde ».

Rappelez-vous que le monde est tel que vous le pensez. Vous pouvez décider de ne pas croire à tout ce que votre esprit vous raconte, surtout si vraisemblablement, ses pensées vous nuisent!

 

2 – Connectez-vous à l’amour que vous avez pour votre enfant

Quand vous l’avez accueilli, vous vous êtes probablement senti submergé par l’amour. Essayez de garder contact le plus possible avec ce sentiment d’amour inconditionnel que vous avez vécu pour votre enfant.

Les événements de la vie peuvent nous faire oublier l’amour au profit de règles d’organisation, de demandes matérielles, etc. Pourtant, ce qui nous rend le plus heureux et le plus motivé, c’est l’amour. Ne laissez pas l’amour quitter vos pensées, alimentez l’amour en vous afin de maintenir la connexion avec votre enfant et sa motivation à coopérer.

Regardez cette vidéo géniale de Rita Pierson, enseignante américaine retraitée.

 

3 – Évitez les collections de timbres.

Répondez à ce qui se passe sur le moment, sans procéder à une liste mentale de tout ce qui s‘est produit dans le passé. Peut-être que vous avez accumulé beaucoup de rancune, mais votre enfant, lui est déjà passé à autre chose. Il ne comprend pas votre logique de rumination des insatisfactions.

«  Les timbres psychologiques sont comme des mauvais points que nous attribuons inconsciemment à l’autre sans le lui dire.  » – Jacques Salomé

 

4 – Ajustez vos attentes

Votre enfant est un être immature, tant physiquement que psychiquement. Il comprend parfois vos demandes, sans pour autant être capable de les mettre en œuvre. Son cerveau mettra plus de 20 ans à y arriver. N’oubliez pas que ce n’est qu’un enfant. Vous avez du mal à croire que votre enfant est immature? Regardez cette vidéo de la pédiatre Catherine Guéguen pour mieux comprendre.

 

5 – Soyez toujours respectueux

Interdisez-vous les paroles et pratiques humiliantes, rabaissantes, agressives, violentes, négligentes ou dénigrantes. Excusez-vous si vous avez commis des erreurs.

La maltraitance ne s’arrête pas aux portes du corps de l’enfant mais affecte aussi profondément son âme. Heureusement, il en est de même de la bienveillance et de l’amour. Avoir un regard doux et attentif pour nos enfants contribue à développer les parties du cerveau dévolues à l’empathie et à la régulation émotionnelle.

6 – Déconnectez vos appareils

Combien de temps de disponibilité totale et de vraie connexion avec votre enfant avez-vous effectivement chaque jour? Deux heures par jour devrait être le minimum. Réalisez que ces appareils vous volent votre temps avec votre enfant et vous rendent absent pour lui. 

 

7 – Ne placez jamais votre ego au milieu de la relation

Ne vous emportez pas pour la moindre provocation ou désobéissance comme si elle remettait en question la personne respectable que vous êtes. Le respect se joue ailleurs (voir pratique 6). La parentalité égotique ou égocentrée est souvent le principal obstacle à la relation parent-enfant.

 

8 – Mettez du sens dans vos demandes

Si vous exigez que l’on vous obéisse, vous n’obtiendrez l’obéissance quand maintenant la force et la menace. Mais le jour viendra où il n’en sera plus ainsi, et où vous ne serez plus le plus fort. Vous serez face à un adolescent en pleine puissance, peu disposé à vous écouter et à vous respecter. En mettant du sens dans vos demandes, vous obtiendrez toujours écoute, dialogue et coopération. Rappelez-vous que les synonymes d’obéissance sont:  » servitude, obédience, allégeance« … alors, est-ce vraiment souhaitable?

 

9 – Développez vos pratiques parentales

Quand on ne savait rien des enfants, il n’y avait rien à apprendre! Mais les découvertes que nous avons faites sur le développement des enfants sont considérables et accessibles. Tous les parents devraient se développer dans le domaine de la parentalité! Nous ne sommes plus dans la situation où nous en savons pas. le savoir, la connaissances, nous tendent les bras pour nous rendre capables, mais aussi pour nous rendre beaucoup plus heureux avec nos enfants. 

 

Ce n’est évidemment pas tout!

Mais inutile d’accumuler les principes. Autant n’en avoir que quelques-uns simples et que l’on maitrise. Si nous pouvions tous accéder à ceux-ci, nos vies familiales seraient déjà bine plus heureuses et tranquilles.