Le grand n’importe quoi de l’éducation positive
Le grand n'importe quoi de l'éducation Positive
En colère ce matin . J’ai reçu une newsletter dont je tairais le nom… Encore une, qui génère du clic et des ventes en cultivant la croyance que l’éducation positive met la pression sur les parents, cultive la charge mentale, leur fait miroiter une famille parfaite et idéale réservée à quelques élus.
Mais, à qui profite le crime?
Que cherchent-ils au fond? Croient-ils que quand on s’énerve que l’on menace, punit, humilie, crie, on se sent heureux? Que veulent-ils? Laisser les parents dans leur stress, sans solution?
Dans notre société les mauvaises nouvelles et les croyances négatives se vendent bien mieux que les bonnes nouvelles. Les détracteurs de l’éducation positive remplissent leurs poches sur l’autel de la souffrance familiale et de l’angoisse parentale qu’ils s’emploient à valider.
La légende du coach parental qui s’enrichit…
Je vais vous dire: il n’y a aucune personne que j’ai formée qui cherchait à faire du business. Arrêtons de nous diaboliser! Connaissez-vous des personnes qui se sont dit: « Tiens je vais faire fortune en faisant de l’accompagnement parental. C’est un business alléchant! ». Je forme des personnes qui ont des emplois stables, rémunérés… elles sont prêtes à tout lâcher pour faire un métier qui a du sens et qui incarne des valeurs en lesquelles elles croient.
Toutes celles que j’ai connues avaient le vœu d’aider et soutenir. De calmer la souffrance parentale. De calmer la souffrances des enfants en prodiguant des conseils simples et atteignables pour tous. De contribuer à une société meilleure.
J’y crois à fond et j’en ai tellement marre de constater toute l’énergie que nous mettons pour changer la société, et comment des imbéciles tentent de tout briser pour faire du fric. Car le vrai problème, c’est eux, ce n’est pas nous.
La parentalité positive c’est simple.
Être moins stressé, crier moins, avoir des enfants qui nous écoutent, c’est beaucoup plus simple que de hurler et menacer à tout bout de champ. La parentalité positive est simple, une fois qu’on l’a apprise… et il faut en passer par cette période inconfortable de l’apprentissage… La psychologie vous parlera d' »incompétence consciente », puis de « compétence consciente » . Oui, il faut en passer par là… Ce n’est pas une fatalité. Comme quand on a appris à écrire et à lire. On doit apprendre pour y arriver.
Que nous proposent ces gens qui nous critiquent, nous évaluent et nous jugent?
Quelle proposition ont-ils à nous faire?
Leur modèle est le suivant:
« il n’y a qu’en se stressant, en criant et en menaçant que nos enfants nous écoutent. L’enfant doit être dominé pour obéir, c’est comme ça. »
🤷♀️ Et cela serait supposé réduire la charge mentale et rendre le plaisir de la vie de famille aux parents? Vraiment?
Ils seraient mieux dans leur peau?
Les enfants se soumettraient?
Les enfants seraient alors heureux et se développeraient mieux ?
Et les parents seraient ravis de se vivre comme des dictateurs autoritaires?
Allons!
On voit bien combien ceci est un grand n’importe quoi destiné à faire du fric tout en rassurant ceux qui se sentent mal, souffrent et sont malheureux de ne pas s’en sortir.
Relevons la tête!
Alors, cessons de nous laisser abattre par des gens qui ignorent ce dont nous parlons vraiment et qui véhiculent des mensonges sur ce que nous faisons et sur nos ambitions. Au contraire, soyons fiers de nous consacrer au projet d’élever des enfants plein d’empathie et d’intelligence sociale. Continuons à avoir le courage de nous remettre en question pour grandir en même temps que nos enfants grandissent.
Croyons en nous et en nos capacités. Nous pouvons être plus heureux avec nos enfants. Nous pouvons les respecter et faire qu’ils nous respectent. Nous pouvons avoir moins à faire à la maison en suscitant leur coopération. Nous pouvons nous tromper et recommencer.
Nul ne nous demande d’être parfait. Jamais!
Et nous sommes capables de progresser. 😊