Comme tout parent, tu t’entendras dire un jour:
«Je donnerais ma vie pour mon enfant»
Mais la vraie question est:
Serais-tu prêt à vivre pour lui?
Serais-tu prêt à prendre soin de toi et faire de ton mieux pour lui donner un exemple de santé ?
Accepterais-tu d’éliminer les distractions qui t’éloignent de lui pour lui offrir la disponibilité dont il a besoin ?
Voudrais-tu agir avec plus de conscience, de moralité et d’éthique pour rendre son monde toujours plus durable et accueillant ?
Tu vois, aucun enfant n’a besoin d’un parent prêt à mourir pour lui.
Les enfants ont juste besoin de parents prêts à vivre pour eux.
Dans nos formations pour devenir Coach Parental, nous expliquons souvent que la parentalité positive est l’une des nombreuses portes d’entrées dans un processus de développement personnel.
Certains décideront de ne pas la franchir, d’autres s’arrêteront sur le seuil, et d’autres enfin, les plus aventureux, entreront et découvriront un monde, les menant vers d’autres mondes, tous passionnant!
Se saisir de la naissance de son enfant, du sens que cet évènement met dans nos vies, est pour moi de l’ordre de la simple logique. Comment continuer la vie d’avant quand un petit être si fragile, vulnérable et dépendant (et si mignon) nous attend?
Vivre pour son enfant, c’est produire un effort supérieur à « j’ai arrêté de sortir ».
C’est aller plus loin.
Arrêter de fumer, ne pas boire trop (d’alcool), lâcher ces (putains d’) écrans, apprendre à communiquer (sans crier, sans fuir, sans nuire), savoir utiliser sa parole, découvrir comment réguler ses émotions, apprendre à mieux se connaître, faire tomber fierté et orgueil, décider sur un mode plus judicieux et durable de nos actes de consommation.
Vivre pour son enfant, c’est tout ça.
Vivre pour son enfant, c’est la proposition de l’éducation positive.
